Les paramètres du climat sont les températures, les précipitations, le vent, l’hygrométrie et la nébulosité, c’est-à-dire l’ensoleillement et la couverture nuageuse.
Le levier de l’agronome et de l’agriculteur c’est l’évapotranspiration qui est la perte d’eau vers l’atmosphère de 2 processus combinés : l’évaporation du sol et surtout la transpiration des cultures.
Les cultures d’été : betteraves, maïs, soja, les prairies, les légumineuses fourragères comme la luzerne, les vergers et les vignes évapotranspirent des quantités importantes d’eau qui climatisent naturellement l’atmosphère au niveau local. En plein été, il fait 3° de moins dans ces cultures vertes que dans les champs de céréales à paille.
Car cette eau évapotranspirée a tout d’abord besoin de capter des calories dans l’air pour se transformer en gaz, ce qui refroidit l’atmosphère. Ensuite, en augmentant l’hygrométrie, elle augmente la nébulosité, freine le rayonnement solaire et donc le réchauffement. Enfin, comme dans les zones du Sahel que l’on a revégétalisées, nous savons qu’il est important d’augmenter l’hygrométrie par l’évapotranspiration pour favoriser la pluviométrie.
Soutenons donc le développement des productions agricoles favorables au climat et dont nous sommes souvent déficitaires !